Des miracles reconnus par l’Église
A partir du retour de la statue de Notre-Dame de Mont-Roland portée en procession depuis Auxonne le 28 septembre 1649, la piété des fidèles redoubla, et les grâces descendirent sur la colline avec une telle abondance que Mgr d’Achey, archevêque de Besançon, ordonna une enquête qui retint cinq guérisons miraculeuses dues à l’intervention de Notre-Dame :
– Nicolas Largeot, âgé d’environ 9 ans, avait les côtes pliées et disloquées après une chute d’un étage, respirait difficilement et ne pouvait plus marcher. Le lendemain du retour de la Sainte Image, le père amène son fils, offre un flambeau et demande la santé du garçon. Aussitôt, il commence à respirer et à marcher librement, ses côtes se remettent en place totalement.
– L’abbesse du Monastère de Notre-Dame d’Ounans de Dole, sœur Anne de Crécy, était affligée depuis environ 30 ans d’un bourdonnement d’oreille permanent. Dans la nuit du troisième au quatrième jour après le retour de la statue, tandis que l’incommodité se fait sentir plus qu’à l’ordinaire, la religieuse invoque Notre-Dame de Mont-Roland et le bourdonnement cesse à l’instant.
– Sœur Barbe Baret, sœur converse du même monastère, se blessa par accident au bas-ventre, de telle sorte qu’elle fut contrainte par la violence du mal de demeurer au lit pendant 11 jours. Le 12 octobre 1649 elle se ceint autour du corps un linge qui a touché la statue, et demande avec foi sa guérison à Notre-Dame de Mont-Roland. En un quart d’heure elle est guérie, se lève, va rendre grâce à Dieu à l’église et se remet à son travail.
– Claudine Patornay était affligée depuis 7 mois de fièvres et de défluxions au sein, sans espérance de guérison. Deux jours après le retour de l’Image miraculeuse, elle commença une neuvaine et guérit au bout du cinquième jour pendant la messe, les cicatrices des opérations passées disparaissant même.
– Sœur Marie Claude Maillot, religieuse de la Visitation de Dole, déjà atteinte de divers maux, fut contrainte de s’aliter fin juin 1650, prise par des accès de fièvre et de convulsions fréquentes. Sa mère fit vœu d’une neuvaine à Notre-Dame de Mont-Roland, bientôt suivie par la religieuse. A la fin de la neuvaine, après avoir avalé de l’huile de la lampe qui brûlait devant la Sainte Image, elle est guérie.
Dans l’église actuelle, le nom de ces cinq bénéficiaires de ces guérisons miraculeuses est inscrit sur les vitraux du chœur. Un rappel pour nous que Notre-Dame exauce ceux qui s’adressent à elle avec confiance : « Il n’est point de mal violent, dont la rigueur soudain ne cesse, au regard de cette princesse, qu’on implore sur Mont-Roland ».